ALPANA
26 mai 2024
Sortie sur les dunes du littoral avec le botaniste Guilhan Paradis
Cathy Terrazonni...
3 mars 2024
Programme estival de l'association l'ALPANA
Cathy Terrazonni...
31 août 2023
Rencontre culturelle sur le thème de Gênes à Belvédère
Cathy Terrazonni...
31 mai 2023
Sur les traces mystérieuses de l'ermite frère Robert
Cathy Terrazonni...
14 mars 2023
Avant l'arrivée du printemps l'Alpana dévoile ses rendez-vous.
Cathy Terrazonni...
1 octobre 2023
Au Capu di Muru
Incitation à la méditation
Julie Casta
9 août 2023
La genèse et l'évolution du site de Belvidè Campuloru
Jean-Bernard Bianchini
12 septembre 2023
Au Santu Pultru
« Une parenthèse enchantée et sur mesure au D48 pour l’Alpana »
Julie Casta
30 juin 2023
Le patrimoine
témoin de la vie du village
Julie Casta
10 avril 2023
Miranda à l'Oriu de Serraggia
3 mai 2023
Cathy Terrazonni...
José Multedo
26 octobre 2022
Le raisin d'Amérique une belle plante à bannir de nos jardins
Abdelghani El Khettabi
18 avril 2022
La grotte de l'ermite
à Capu-di-Locu
José Multedo
De quelques petites chroniques ....
Commission culturelle. :
• le théâtre : Dans un article du journal INPIAZZA de mars, le journaliste cite « l’incroyable potentiel humoristique d’Olivier................. » (qui fait un buzz sur les réseaux sociaux), lequel a intégré notre équipe depuis novembre. A ce jour, 9 comédiens débutants ou aguerris : Patricia de R, Sylvie P,NathalieR,KathyA,JulieC,KarimAB,OlivierD,ThomasC,LucP.,travaillentavecenthousiasme pour les spectacles de la saison estivale.
C’est cette équipe très motivée qui a été sollicitée par l’hôpital Castellucciu, le 26 mars, pour apporter un peu de légèreté et de gaieté au mini colloque consacré au cancer colorectal. Le petit spectacle présenté a été très apprécié par le personnel et les patients.
• Littérature : Nous signalons la sortie du livre : « Amaurose » par Nicolaï Angela, adhérente de notre association.
Commission environnement :
Les « Giranduloni » ; La journée organisée pour a merendella a dû être annulée pour cause de mauvais temps : pique-niquer dans l’herbe haute et trempée, ce n’était pas très attrayant, n’est- ce-pas ? Quel dommage, car le programme concocté par Abdel, José et Paul était très attrayant. Le propriétaire du site « alo bIsughje » avec lequel, entre autres le rendez-vous avait été pris, a conseillé les organisateurs de reporter cette journée à une date ultérieure, avec une météo favorable.
Commission patrimoine :
Dume Meugin Ceccaldi qui s’est proposée pour fabriquer la vasque du baptistère, a déjà réalisé plusieurs essais dans son atelier de céramique de Prupria, Isabelle Ottomani, quant à elle, a déjà fait quelques suggestions pour les peintures qui le décoreront. Qui sait ? peut-être que le baptistère pourra être restauré rapidement ?
INCITATION A LA MEDITATION: CAPU DI MURU
Capu di Muru ferme le Golfe d’Ajaccio, il est une sorte de clef à l’imagination : paysage sauvage, chaos de rochers aux formes inattendues sculptées par l’érosion, sentes enivrantes de plantes du maquis qui s’échouent vers la mer, crêtes qui culminent à 170 m au-dessus de la mer, et un bâti surprenant, témoins du passé :
Une imposante maison forestière, une tour génoise, une aire de battage, un four à pains, une charbonnière, un débarcadère, une chapelle « A Madonella », décorée d’ex-voto, et de ci-de là, des croix fièrement fichées sur les crêtes, des petits oratoires… Tout une ambiance minérale particulière qui invite à la méditation au recueillement. L’espace maritime, lui, passe du golfe d’Ajaccio au golfe du Valinco Capu Nera, Cala d’Orsu, et avec la tour de Campomoro qui veille au loin……
Un petit point d’histoire : le jour de Pâques, les habitants de Cotti Chiavari avaient l’habitude d’organiser « A merendella », soit le repas pascal près de la chapelle.
José Multedo notre trésorier avait organisé cette magnifique randonnée du dimanche 1er octobre. Dix-huit adhérents encore présents dans le Valinco à cette époque ont pu apprécier cette balade, ponctuée au milieu par un pique-nique sous les arbres. Bernadette et Jérôme Lanfranchi les premiers de cordée, ont été suivis par de petits groupes de randonneurs qui s’attardaient, bavardaient, échangeaient tout à loisir ! Ce fut une belle journée conclue par de confortables demi ou autres rafraichissements.
La prochaine randonnée aura lieu durant les vacances de la toussaint, n’hésitez pas à faire part de vos désiderata. Julie Casta
SORTIE DU 12 SEPTEMBRE AU SANTU PULTRU
On pourrait la nommer :
« Une parenthèse enchantée et sur mesure au D48 pour l’Alpana »
Pourquoi une parenthèse enchantée ?
On tourne le dos à la plage de sable fin et aux plaisirs balnéaires de Campomoro ou de Portigliolo, on lève les yeux sur ces hameaux perchés, nichés dans les collines et les vallées, et nous voilà au cœur de notre culture et tradition corse, vestiges de notre patrimoine rural. Le Santu Pultru en est l’exemple.
Le D48 ? C’est l’adresse postale de la ferme-équestre restaurant
LE SANTU PULTRU lieu mythique de TIZZANO.
Tout ici éveille les sens : maquis, oliviers, immortelles, table fermière, sols en bois, murs en brique, u Fugone traditionnel, et bien sûr, par son activité principale, nous plongeons dans la mémoire vivante de la tradition équestre de notre île.
Pourquoi une parenthèse sur mesure ?
L’Alpana s’est donné pour objectif de tisser ou dynamiser le lien social entre les habitants, résidents, des trois hameaux, et ce dans le respect de «Tempu fa », au travers de 3 thèmes : culture, patrimoine et environnement.
Alors qu’est-ce que « Tempu fa » pour cette commune : certes toutes les activités de pêche, et d’agriculture. Mais principalement «Tempu fa » c’est l’ambiance de vie dans le village, bon enfant, conviviale, sans oublier pour autant les sempiternelles joutes oratoires sur les sujets les plus variés.
Alors oui, 36 adhérents de l’Alpana ce 12 septembre sont venus au Santu Pultru.
Le programme plusieurs heures avant le repas au restaurant : Parties de boules, et de contrées animées, autres jeux de société, lecture du journal, échanges cordiaux, apéritif dans le jardin…
Le repas en suivant, s’est déroulé dans une ambiance chaleureuse et un décor soigné. Au café, c’est la guitare de José Multedo qui a accompagné les chanteurs de l’atelier de corse et d’autres qui se sont essayés… Une ou deux « paghielle » de José et Paul Canioni ont finalement ponctué cette agréable parenthèse.
Et tous les participants remercient le sympathique couple de propriétaires de ce lieu magique, pour leur accueil et la qualité du service.
Julie Casta
CONFÉRENCE SUR LA GENÈSE ET L'ÉVOLUTION DU SITE DE BELVIDÈ CAMPUMORU
Encore une bonne soirée ce mercredi 9 août à l'initiative de l'Alpana à l'occasion d'une agréable et instructive conférence en l'église de Campumoru.
M Antoine Sampieri, Président d'honneur de l'association, nous a relaté avec tout le savoir qu’on lui connait, la genèse et l'évolution du site de Belvidè Campumoru et de ses environs proches, depuis le mésolithique (daté de 10 000 ans av JC, avec la découverte de la sépulture de Campu Stefanu aux environs de Suddacaro), jusqu'à l'époque moderne.
Il nous a rappelé que le Valincu est sans aucun doute dans la "Corse des origines". En témoignent le nombre important de lieux indiquant la présence d'une population sédentarisée à partir de cette époque, de part et d'autre des rives du golfe.
Plus près de nous, Antoine Sampieri a évoqué l'implantation à Campumoru des Fozzani, futurs Durazzi, dès les années 1550 - ils se retrouveront à la tête de 2 000 hectares - et des familles Bonaccorsi, Secondi, Simonpietri et Tolini de Ciamanaccia, puis, courant 17ème siècle, du Zicavais Lorenzo sur le site de Belvidè où il a acheté des terres à Giulio Fozzani. A la même époque existait aussi le hameau de Chjavi des Capponi de Zicavu.
Il a insisté sur l’influence de la structure du foncier sur le mode d’occupation et d’exploitation des terres, différent dans les trois hameaux.
C'est au 19ème siècle que les deux enclaves de Campumoru et Purtiddolu sont rattachées à la commune de Belvidè, au grand dam de Fuzzà qui voulait conserver ses territoires. A l'issue d'une bataille juridique indépendante qui, s'étala sur près d'un demi-siècle, la commune devint propriétaire d'une cinquantaine d'hectares dans la plaine de Tavaria.
Quant à l'origine des patronymes de Zicavu, de Ciamanaccia ou de Fuzzà, ceux-ci sont souvent issus de prénoms ou de lieux. Beaucoup de ces noms de familles nous sont encore familiers aujourd'hui.
Cette conférence de plus d'une heure, dans une église comble, s'est conclue par un riche échange entre le public et M. Antoine Sampieri dont nous ne pouvons que recommander la lecture de son "ouvrage : "Campomoro, la Rocca et le Taravo" (éditions Alain Piazzola). Le 12 Août, Jean-Bernard BIANCHINI.
PHYTOLACCA AMERICANA-RAISIN d'AMERIQUE ou PLANTE DU TEINTURIER
Son nom vernaculaire annonce déjà « la couleur » !
D’une jolie teinte violette virant au pourpre, elle a un port élégant, agrémenté de ses belles et fines fleurs blanches et de ses grappes qui semblent être du raisin noir… Elle possède tous les atouts pour nous séduire.
Son apparence de belle plante d’ornement et son adaptation sans faille, lui donnent toutes les conditions pour s’installer insidieusement dans « votre carré de verdure ».
Il ne s’agit pas là de prêter des intentions anthropomorphiques à cette plante, introduite dès la moitié du XVIIe siècle (1650) dans les pays méditerranéens, pour faire des encres, des pigments et surtout pour falsifier des vins rouges pas assez colorés. Mais ce qui est une certitude et un constat alarmant c’est sa capacité hors norme à envahir tout type de terrain, depuis l’arrière plage de notre littoral jusqu’aux montagnes les plus reculées, en passant bien sûr par les plaines et les abords des fleuves et ruisseaux.
En un mot cette toxique invasive et envahissante se répand silencieusement à vitesse « grand V » sur toute l’Île. Elle remplace et gagne du terrain sur toutes les plantes (dîtes sauvages), herbes et arbres et menace leur biodiversité, véritable richesse du maquis.
Nous tous, habitants de la « Kallisté » devons être informés de son caractère destructeur et appauvrissant pour notre espace naturel. Seules les actions « préventives » et « éclairées » d’élimination systématique de Phytolacca par l’arrachage, notamment dès son apparition, peuvent à terme participer à son éradication.
Cela afin de garder les plus intacts possibles ces milieux naturels qui sont avant tout les espaces vitaux pour notre flore et notre faune.
C’est ainsi que l’on peut espérer (grâce à l’action de tous) continuer à clamer avec raison, comme jadis les Grecs quand ils découvrirent la Corse :
« É a piu bedda ! »
NOTRE JOURNEE MERENDELLA A CAPU DI LOCU
Plus de trente adhérents de l’Alpana s’étaient donné rendez- vous à l’aria di l’aliva pour la première sortie de la saison 2022. Vers 9h30, le groupe s’est engagé sur la piste qui rejoint la bergerie de Capu di Locu, sous un soleil radieux pour une merendella sur le plateau qui domine la baie de Campomoro. Nous avions préparé cette « randonnée archéologique » grâce à un article de François de Lanfranchi (Etudes corses, 1977) bien documenté sur les sites néolithiques. La première impression, est comme le rapporte l’auteur, devant cette vaste étendue « qui entraine une certaine monotonie, un sentiment d’être au bout du monde, au Capu-di-Logu ».
Nous avons ainsi découvert le menhir sculpté encastré à la base d’un mur, puis plus loin le coffre- dolmen de « a Tola », qui constitue la structure la plus monumentale du site. Sous la conduite d’abdel, notre guide, nous nous sommes ensuite dirigés vers le promontoire du vinturosu, qui comporte une structure constituée par des murs en appareil cyclopéen, qui ont été utilisés ensuite comme fondation pour des constructions plus récentes. Le site est exceptionnel par la vue à 360 degrés qu’il présente sur la Sardaigne et les montagnes du centre Corse.
Après une mirenda bien méritée, la dernière partie du parcours nous conduisait vers la « grotte du moine », bien connue par nombre d’entre nous. Cet abri sous roche a été aménagé par « le moine », ou « l’ermite » comme le désignait les habitants du village de Belvédère ou il officiait comme ecclésiastique. Il s’agissait de Robert Jacquemens, né vers 1900, personnage étrange, qui a participé à la rénovation de la chapelle de Belvédère - on lui doit les modillons ornant les murs de l’église - et qui a disparu brutalement de sa grotte, sans que personne ne sache ce qu’il était devenu.
Après un passage près de la fontaine, aujourd’hui tarie, notre randonnée champêtre de près de 12 Km s’est terminée à la ferme de Capu di Lcgu où nous avons pu nous fournir en fromage de chèvres, celles-là mêmes que nous avons croisées sur les vastes étendues du plateau.
De l’avis de tous, ce fut une belle journée, Abdel, José et Paul de l’Alpana